Au fil des articles de ce blog il n’aura échappé à personne qu’à l’heure actuelle, il n’est plus suffisant d’être un simple rédacteur pour prétendre au statut de journaliste. Dans la continuité des « 5 commandements du journaliste web », voici une liste non exhaustive des aptitudes à avoir pour prétendre au titre de journaliste en ligne, avec en bonus un peu de datavision parce que c’est aussi ça, les nouvelles pratiques journalistiques.
Le nombre de journalistes qui intègrent la blogosphère croît de jour en jour, un phénomène qui s’explique par de nombreuses raisons: plus de liberté dans l’écriture, aucune ligne éditoriale à suivre, une proximité avec le lectorat qui peut réagir instantanément à travers les commentaires et la possibilité de consulter la popularité du blog ou d’un article pour un jour donné. Mais avant de parvenir à ce résultat, encore faut-il maitriser certaines aptitudes comme par exemple savoir corriger une balise html, créer un flux RSS, ajouter des tags à ses articles pour les référencer auprès des moteurs de recherche, insérer du contenu audio ou vidéo pour rendre les articles plus vivants et interactifs…
En plus d’être capable de collaborer avec les internautes par le biais de Facebook,Twitter, Linked In ou encore Tumblr, le journaliste à l’ère du numérique doit aussi être apte à travailler avec d’autres professionnels. Parmi eux, citons par exemple:
- les développeurs informatiques qui réalisent les logiciels sur lesquels le journaliste devra travailler
- les techniciens, qu’ils soient en charge de la photographie, de la prise de son ou de la vidéo
- les designers qui s’occupent de la conception graphique, des typographies utilisées afin de rendre le site d’information aussi agréable à lire que simple à utiliser
- les graphistes qui expriment à l’aide de schémas données et autres statistiques pour illustrer les mots du journaliste et les rendre plus ludiques et compréhensibles.
Mais tous ces efforts sont bien vains si personne ne peut admirer le résultat final; d’où l’intérêt du « Personal Branding », un anglicisme sympathique qu’on peut traduire par « Savoir se vendre ». Savoir vendre son travail, en particulier (rappelons que le commerce du corps humain est interdit par l’article 16 du code civil). Pour se faire il faut d’abord créer un produit médiatique spécifique, qui se démarque des autres par son ton, l’angle ou le format adoptés. Grâce aux sites communautaires évoqués plus haut (Facebook, Twitter, LinkedIn…), il suffit d’une publication au journaliste pour porter à la connaissance de tous ses contacts son dernier article publié, une sorte de mégaphone en ligne qui va amplifier la popularité, le nombre de visites et les éventuels commentaires à propos de ladite publication. Car plus que jamais dans le journalisme, la reconnaissance passe par la visibilité.